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Coronavirus et VTC : après la crise, le boom ?

Il ne faut pas se le cacher. La période de crise sanitaire que nous traversons actuellement n’est pas propice à l’activité de VTC.


Pourtant, cette phase particulièrement sombre risque bien de faire entrer les chauffeurs dans une nouvelle ère. Nous vous expliquons ici pourquoi.

C’est à se demander si ce ne sont pas les Chinois qui ont raison. Pour eux, le mot crise correspond à l’association de deux idées : danger et opportunité. Oui, vous avez bien lu : opportunité ! D’ailleurs, la plupart des économistes s’accordent sur ce point : après une crise, il y a forcément un rebond.

Sans dire que le Covid-19 sera une aubaine pour les acteurs du VTC, il y a fort à parier qu’il devrait redistribuer les cartes. Pourquoi ?

Tout d’abord, bon nombre de chauffeurs VTC indépendants auront beaucoup de mal à survivre à cette crise. En ce moment, se connecter à une application comme Uber, Bolt, Kapten, Marcel…, c’est souvent synonyme d’une course toutes les trois heures et beaucoup de risques pris. Les chiffres d’affaires sont proches du néant… Alors oui, l’Etat propose à ces mêmes indépendants 1500 euros par mois pour tenir le coup. Mais cela est loin d’être suffisant.

En France, le confinement a débuté le 17 mars 2020. Les chauffeurs ont donc travaillé du 1er au 16 mars. Pour toucher cette aide, il est nécessaire d’avoir perdu l’équivalent d’au moins 50 % de son chiffre d’affaires entre mars 2020 et mars 2019. Autant dire que beaucoup d’entre eux ne toucheront rien pour le mois de mars. D’accord, ils en bénéficieront sûrement pour le mois d’avril. Ce sera donc 1500 euros de gagner. Mais si le confinement dure 6 semaines, la perte de chiffre d’affaires sera comprise entre 7000 et 8000 euros. Oui beaucoup de chauffeurs vont passer, sur cette période, d’un CA de 7000 - 8000 euros, à… 1500 euros. C’est sûr, en cas de baisse d’activité il y aura moins de dépenses en carburant. Mais qu’en est il des frais d’assurance, de comptabilité, des salaires, des remboursements de crédits des voitures ou des loyers de location des véhicules… ? Autant le dire tout de suite : tenir toute cette période de confinement avec 1500 euros en poche sera très difficile pour beaucoup de VTC.

Malheureusement, pour ceux qui ne peuvent pas réduire la voilure d’un point de vue économique, la faillite approche à grands pas… Mais pour ceux qui peuvent se permettre de faire le dos rond, les opportunités seront au rendez-vous. L’équation est simple. Prenons, par exemple, l’Ile-de-France : s’il y a moins de chauffeurs, il y aura toujours un chiffre d’affaires à se partager. Ainsi, pour les chauffeurs qui auront résisté, une fois la crise passée, les chiffres d’affaires individuels devraient s’envoler. Sans compter la hausse de la demande. En effet, les professionnels qui n’auront pas pu voyager vont devoir se rattraper et se rendre aux aéroports, les particuliers ayant repoussé des opérations non urgentes vont aller dans les hôpitaux... De plus, il y a peu de chance qu’au moment du déconfinement les usagers se ruent dans les transports en commun comme avant. Car s’il y a un avant Coronavirus, il y aura bel et bien un après. Les habitudes risquent d’évoluer et donc de créer des opportunités.

Nous ne pouvions pas terminer cet article sans rendre un vibrant hommage à toutes les personnes qui tentent de prendre soin de nous durant ces jours compliqués : personnels hospitaliers, médecins, pompiers, caissiers et caissières en supermarchés… Bien sûr, nous ne pouvons malheureusement pas tous les citer.

Prenez soin de vous, et si vous le pouvez, restez chez vous. N’oubliez pas qu’après la pluie vient le beau temps !

Malek de Devenez-VTC.com.

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