Examen VTC : Comment ça se passe ?

De plus en plus de personnes s’intéressent à l’activité de chauffeur VTC. Pas étonnant dans un contexte économique incertain : Etre chauffeur VTC permet de sortir facilement de l’emprise du salariat, d’opter pour la flexibilité et la liberté dans son travail et de gérer ainsi sa propre activité.

Parmi toutes les informations qu’il est possible de récolter sur Internet, il n’est pas toujours évident de s’y retrouver : Comment sont constitués les examens de chauffeur VTC ?, Comment s’inscrire à l’examen VTC ?, Où trouver des examens blancs et des annales VTC ?… En lisant cette page, vous pourrez bien tout comprendre d’un seul coup !

inscription examen

Comment s’inscrire à l’examen VTC ?

Depuis 2017 et l’avènement de la loi Grandguillaume, il est indispensable de passer et réussir les examens de chauffeurs VTC (sauf pour ceux qui ont la possibilité d’obtenir la carte professionnelle de chauffeur VTC par équivalence, ce qui est de plus en plus rare).

La première étape consiste ainsi à s’inscrire à ces fameux examens VTC. Et cette première étape est plutôt simple : Il suffit de s’inscrire sur une plateforme Web baptisée Evalbox.

Tous les chauffeurs VTC actuellement en activité sont passés par ce site Web géré par les Chambres de Métiers et de l’Artisanat (CMA). Et ce, qu’ils se soient occupés de leurs inscriptions seuls, accompagnés par leurs CMA ou encore leurs centres de formation VTC. Pour vous rendre sur cette plateforme Web, une seule adresse Web officielle : www.examentaxivtc.fr.

Sur ce site Internet, vous devrez créer un compte, télécharger différents documents (pièce d’identité, justificatif de domicile, permis de conduire de plus de 3 ans…).

Et comme rien n’est gratuit, vous devrez vous acquitter de frais à hauteur de 221 euros. A l’issue de cette inscription, vous aurez une date de passage concernant votre examen théorique de chauffeur VTC.

Et votre aventure de candidat à l’examen VTC pourra débuter.

Pour en savoir plus sur l’inscription à Evalbox, vous pouvez consulter un article que nous avons mis en ligne sur notre blog : https://devenez-vtc.com/futur-vtc-comment-sinscrire-sur-evalbox/

S’inscrire en centre de formation ou passer l’examen en candidat libre

Une fois l’étape de l’inscription à Evalbox passée, vous devrez vous plonger dans les… révisions ! L’examen théorique de chauffeur VTC n’est pas si compliqué que cela, rassurez-vous ! Néanmoins, il demande d’acquérir des connaissances très spécifiques à l’activité VTC que l’on ne peut pas connaître si on est pas soi-même un chauffeur VTC.

Pour acquérir ses connaissances indispensables pour réussir son examen théorique de chauffeur VTC, vous avez deux possibilités : Vous inscrire dans un centre de formation physique ou passer l’examen VTC en candidat libre puisque la réglementation l’autorise. Retenez donc que rien n’oblige légalement un candidat à rejoindre un centre de formation avant de passer son examen VTC.

Les deux solutions possèdent leurs propres avantages et leurs propres inconvénients. Nous, chez devenez-vtc.com, nous vous proposons une alternative intéressante à bien des égards : Notre plateforme propose tout le contenu nécessaire pour passer et réussir son examen VTC : Cours vidéos en ligne, leçons écrites téléchargeables, 10000 QCM qui sont calqués sur les annales des examens VTC… Le tout à un prix défiant toute concurrence. Chaque année, 98 % des candidats travaillant sur Devenez VTC obtiennent leurs examens VTC sans difficulté, alors pourquoi pas vous ?

Examens VTC : de la théorie…

Mais revenons à nos moutons ! Une fois que vous vous serez inscrit sur la plateforme Evalbox, direction, l’examen théorique de chauffeur VTC. Notez bien qu’il faut réussir l’examen théorique avant d’avoir la possibilité de pouvoir se présenter à l’examen pratique. Ainsi, il n’est pas possible de passer l’examen pratique VTC avant l’examen théorique

Retenez que chaque épreuve détient un coefficient et une note éliminatoire. Une seule note éliminatoire et vous devrez repasser l’ensemble de l’examen théorique VTC. Sachez enfin que les fautes d’orthographes sont à proscrire si vous ne voulez pas perdre des points inutilement lors de cet examen…

L’examen théorique de chauffeur VTC est également appelé Epreuve d’admissibilité. Il comporte un total de 7 matières que nous vous détaillons ci-dessous. A noter : Certaines épreuves sont dotées de QCM (Questions à Choix Multiples) et QRC (Questions à Réponses Courtes). Pour ces dernières, il vous faudra donc rédiger un texte en quelques lignes pour répondre à une question ouverte. Voici les 7 matières en question :

Le droit du transport (coefficient 3) correspond à l’épreuve A. Il se déroule sur 45 minutes et donne lieu à une note sur 20. Pour passer cette épreuve, vous devrez tenter de répondre à 5 QRC (2 points chacun) et un total de 10 QCM (chacun rapportant 1 point). En droit du transport, la note éliminatoire est fixée à 06/20.

L’épreuve B (la sécurité routière), dotée d’un coefficient 3, est également notée sur 20. Planifiée sur 30 minutes, le candidat à l’examen théorique de chauffeur VTC aura à répondre à 20 QCM (1 point chacun). Ici, pas de QRC ! Là aussi, la note éliminatoire est de 06/20.

La Gestion d’entreprise est souvent redoutée par les candidats. Il s’agit de l’épreuve C (coefficient 2). Elle donne lieu à une notation sur 20 et à une note éliminatoire de 06/20. Elle se subdivise en 2 QRC (2 points chacun) et 16 QCM (1 point pour chaque).

Le développement commercial et la gestion spécifique (Epreuve D) sont prévus sur 30 minutes (coefficient 3). Notée sur 20, elle comporte 4 QRC (2 points chacun) et 12 QCM (1 point pour chaque bonne réponse). La note éliminatoire s’établit à 06/20.

L’épreuve E est celle du Français (coefficient 2). Ici, il s’agit de savoir si les candidats à l’examen théorique VTC maîtrisent un minimum la langue française. D’une durée de 30 minutes et notée sur 20, elle comporte trois QRC (2 points par bonne réponse) et 7 QCM (2 points par bonne réponse). La note éliminatoire s’élève à 06/20.

L’Anglais, c’est l’épreuve F. Là aussi, elle est souvent redoutée. Notez toutefois qu’il s’agit d’un anglais relativement basique. Le coefficient de cette épreuve est de 1. Bonne nouvelle : Pour elle, pas de QRC, mais 20 QCM donnant lieu à une note sur 20. Chaque bonne réponse vaut pour 1 point. Enfin, pour l’Anglais, le coefficient est fixé à 1.

Dernière épreuve de l’examen théorique de chauffeur VTC, la réglementation nationale spécifique VTC, encore appelée épreuve G. Cette épreuve (coefficient 3) dure 20 minutes et est notée sur 20. Au programme, 6 QCM (2 points pour chaque) et 2 QRC (4 points pour chaque). La note éliminatoire s’établit à 06/20.

Pour conclure sur ce point, veuillez noter que pour valider son examen théorique de chauffeur VTC, il convient d’obtenir une moyenne générale de 10/20. Le tout sans avoir une seule note éliminatoire. L’ensemble de l’examen théorique se passe sur un total de 4h. Chaque épreuve se déroule dans un ordre établi et de manière distincte. Ainsi, vous recevrez de nouvelles copies après avoir achevé chaque épreuve. Détails importants : L’utilisation de téléphones portables et de calculatrices programmables est strictement interdite sous peine de lourdes sanctions.

… et de la pratique !

Une fois l’examen théorique dans la poche, la moitié du chemin sera fait. Après la réussite de l’examen théorique, vous recevrez une convocation pour passer l’examen pratique de chauffeur VTC, une épreuve officiellement nommée épreuve d’admission et qui est un test de conduite grandeur nature. Ce dernier comporte quelques spécificités : Il dure en moyenne 20 à 25 minutes. Pour le valider, le candidat dispose de 3 passages. Au bout du 3e échec, il devra donc repasser un examen théorique (et donc s’acquitter une nouvelle fois des 206 euros de frais d’examen) avant d’avoir le droit de repasser cet examen pratique. Pour le réussir, il doit impérativement obtenir une moyenne établie à 12/20. Noter que c’est au candidat d’apporter le jour J un véhicule. Celui-ci doit être impérativement à doubles-commandes. En revanche, la réglementation n’impose pas un véhicule conforme aux normes VTC pour passer cet examen pratique. Veuillez noter qu’il est tout de même préférable de présenter cet examen avec un véhicule répondant aux normes VTC. Autant faire la meilleure impression le plus rapidement possible. Celui-ci devra bien sûr être propre aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Enfin, le candidat présentant l’examen pratique aura deux examinateurs dans son véhicule. Le premier veillera tout particulièrement à la conduite (et gérera les doubles-commandes. Attention, une action de sa part sur la pédale de frein, par exemple, est réputée éliminatoire), le 2e s’installera à l’arrière du véhicule et fera office de client.

Voici maintenant le barème de l’examen pratique VTC :

Préparation de l’itinéraire : 3 points

Sécurité de la conduite, souplesse et respect du Code de la route : 10 points

Prise en charge du client et capacité à apporter des renseignements d’ordre touristique : 5 points

Facturation : 2 points

Il est important de souligner que le candidat n’est pas légalement tenu de passer une formation pour se présenter à cet examen pratique. Toutefois, il est quand même préférable de passer une ou deux heures avec un professionnel pour mettre toutes les chances de son côté. C’est la raison pour laquelle, www.devenez-vtc.com a passé un partenariat pour l’examen pratique avec L’Ecole du VTC. Vous retrouverez toutes les offres (avec remise !) dans l’onglet Formation pratique VTC en page d’accueil de notre site.

Le déroulé d’un examen pratique peut légèrement différer d’une CMA à une autre. Voici toutefois, le schéma le plus souvent utilisé :

Arrivée du candidat à l’examen pratique : Vérification des documents (convocation + permis de conduire).

Installation des examinateurs dans le véhicule : Attention, à ce moment, le candidat est déjà en examen. C’est à lui d’accueillir, sauf contre-indication, les clients fictifs avec courtoisie et professionnalisme.

Installation du chauffeur dans le véhicule : Le candidat tirera au sort une destination parmi un choix d’une dizaine d’enveloppes. Une fois la destination connue, à lui de l’entrer dans son GPS (les outils comme Waze… sont autorisés). Avant de débuter la course, la rédaction d’un devis lui est demandée.

En course : Une fois ces formalités effectuées, le candidat va entrer dans le vif du sujet. Très important : Préalablement au démarrage du moteur, il est impératif de demander à toutes les personnes présentes dans le véhicule de bien vouloir boucler leurs ceintures de sécurité. Après cela, la course peut commencer. Bien sûr, le candidat doit respecter le Code de la route, ainsi que les limitations de vitesse, maîtriser sa conduite par rapport aux événements extérieurs… Pendant la course, il va être confronté à une série de questions (sur le métier de chauffeur VTC, sur les endroits où dormir, se restaurer, se divertir…). A lui de savoir répondre à ces questions tout en amenant ses « clients » à bon port.

A destination : Une fois arrivé, il est primordial que le candidat s’arrête sur une place sécurisée et autorisée. Une fois que cela est fait, il peut couper le moteur et désigner de la main l’adresse précise qu’il a tiré au sort (cela est du meilleur effet et montre aux examinateurs une bonne maîtrise de l’examen). Il lui sera alors demandé de rédiger une facture. Certaines CMA aiment également corser l’exercice en demandant au candidat de repérer un point précis sur une carte routière. Pensez donc à vous entrainer avant l’examen pratique.

Le retour au point de base : Bien sûr, le candidat devra amener les deux personnes qui l’accompagnent au point de base. Si à ce moment, il n’est plus officiellement en examen, il devra encore veiller à sa conduite. Imaginons que le candidat grille un feu rouge sur le retour. Dans ce cas, il y a peu de chances qu’on lui donne son examen pratique.

Quelques jours ou quelques semaines après, le candidat reçoit ses résultats. En cas de résultats positifs, le formation VTC, les examens VTC…, sont derrière lui. Mais l’aventure ne sera pas terminée pour lui. Son attestation de réussite lui permettra de déposer un dossier de demande de carte professionnelle VTC auprès de sa préfecture. Il lui faudra encore procéder à un enregistrement auprès du registre des VTC et créer une structure (micro-entreprise, EURL, SASU…) s’il souhaite exercer le métier de chauffeur VTC sans être salarié.

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